Après la mort d'un être cher, on est malheureux, on a du chagrin. La mort, on doit pouvoir en parler. Dire la vérité à un enfant lui permet de faire le deuil, d'exprimer son chagrin et de sentir peu à peu que la vie continue et qu'il a le droit d'être content de vivre.
Mine de rien, quand quelqu'un qu'on aime meurt, ça rassure de savoir que la vie continue et qu'on a le droit d'être heureux.
«Bientôt nous aurons un bébé à la maison. Je me demande bien si c'est un frère ou une soeur. À partir de maintenant tout sera différent, ça me fait tout drôle, mais je crois que ce sera bien».
Quand on est petit, il faut tout essayer et parfois plusieurs fois pour réussir. Et quand on y arrive enfin on se sent plus fort.
Pour bien grandir, on accumule des expériences et on découvre pour la première fois beaucoup de choses ! On apprend à jouer aux dames, à faire du vélo, on se fait des amis, on goûte de nouveaux plats... Parfois, l'expérience n'est pas agréable par exemple on peut se faire mal, ça nous apprend à pas recommencer ! Toutes ces premières fois façonneront notre personnalité et notre regard sur le monde, et développeront notre curiosité !
Les émotions sont très fortes, les peurs, la jalousie, les colères, les séparations, les chagrins de toute sorte nous envahissent. Parfois on ne sait pas les dire ou on n'ose pas. C'est alors qu'une visite chez le psy peut nous faire beaucoup de bien.
Le plus souvent notre maman, c'est celle qui nous met au monde, mais c'est aussi celle qui prend soin de nous. Elle nous nourrit, nous sourit, nous protège, nous console, nous parle. Elle nous apprend ce qu'il faut faire et ne pas faire. Elle nous apprend ce qui est dangereux et les risques que l'on peut prendre.
Les parents divorcent car ils ne s'aiment plus assez pour vivre ensemble, on est très malheureux. Un divorce, ça fait souffrir tout le monde. Mais il faut savoir que ce n'est pas de notre faute. Les parents ne divorcent jamais de leurs enfants et les aiment toujours.
Mine de rien, quand les parents se séparent, s'ils se respectent et nous respectent, tout se passe mieux dans notre coeur.
Les larmes, ça n'est pas toujours facile à comprendre. Elles peuvent même couler n'importe quand et pour n'importe quoi. Parfois, c'est parce qu'on a très mal, d'autres fois, c'est pour de faux comme les crocodiles. Mais pleurer, ça soulage tellement.
Quand on est petit on a des secrets. Certains sont tendres, d'autres trop lourds à porter. Quand ils pèsent trop, en parler à un adulte de confiance, ça peut aider.
Depuis l'histoire du soir, rassurante, les pipis de nuit, les cauchemars et les rêves, la peur du noir jusqu'au petit déjeuner, dormir est une grande aventure qu'il faut parfois accompagner.
Les câlins, il y en a de toutes sortes. On peut se serrer très fort dans les bras, se faire des bisous. S'envoyer des lettres douces. On peut se faire des câlins avec les yeux et les sourires. C'est pour se dire qu'on s'aime et qu'on se veut du bien. Mais il y a des câlins qui nous enferment et nous déplaisent et ceux-là il faut s'en protéger.
Parfois des adultes ne respectent pas notre corps, certaines caresses sont interdites. Il ne faut pas les laisser faire et en parler aussitôt à une personne en qui on a confiance. Personne n'a le droit de nous toucher si nous ne le voulons pas. Mais les bons gros câlins bien tendres des grandes personnes qui nous aiment et nous respectent, ceux-là font toujours du bien.
Mine de rien, quand on se sent respecté, les vrais câlins, ça fait partie des bonheurs de la vie.
Être le chouchou, ça peut créer des inégalités et des jalousies qui font souffrir. Mais ça ne veut pas dire qu'on est plus intelligent ou plus valeureux que les autres. Parfois les chouchous deviennent victimes d'avoir été chouchou. Mais en grandissant on change, notre coeur et les chouchous changent aussi!
Quand on rentre en maternelle, ça veut dire qu'on devient assez grand pour faire plein de choses tout seul. On y apprend à dessiner, à chanter, à dire des poésies, à écouter ses maîtres et vivre avec les autres. C'est toute une petite vie à soi à raconter quand on rentre à la maison.
Accueillir un bébé à la maison, c'est un grand bouleversement pour tout le monde, même pour le bébé. Ça oblige chacun à changer un peu sa manière de vivre et d'être ensemble. Parfois, ça ne se passe pas bien, mais finalement c'est formidable de devenir un grand frère ou une grande soeur, même si on est à la fois très jaloux, très malheureux, très fâché et très, très content...
Il arrive qu'un enfant se retrouve seul dans la vie, prêt à être adopté. Il arrive que des parents désirent très fort un enfant. Quand ils arrivent tous à se rencontrer et à s'adopter, c'est une merveilleuse aventure.
Il y a plein de sortes d'amour: l'amour des amoureux, l'amour pour les parents, les frères les soeurs et l'amitié qui est une sorte d'amour. Et puis il y a les gestes de l'amour, les baisers, les câlins, les caresses et là il y a des choses permises et des choses interdites, dans les familles ou entre adultes et enfants. Il y aussi des adultes, même les parents, qui nous approchent d'une manière qui nous met mal à l'aise. Ils disent qu'ils nous aiment beaucoup et qu'ils veulent nous faire un câlin et nous toucher là où c'est interdit. Tous les adultes savent que c'est défendu par la loi.
Quand on a une grosse colère, on sent des choses très fortes dans son coeur et ça fait mal. Les grandes personnes disent qu'on fait un caprice, mais parfois il y a des choses vraiment pas justes pour nous, les petits ! Une colère, ce n'est pas facile à vivre.
On ne sait pas toujours pourquoi on pleure:de tristesse ou de colère, quand on se fait mal, quand on a peur de ne pas y arriver ou quand on a honte. On peut aussi pleurer quand on nous gronde ou quand notre coeur est lourd, ça montre qu'on a besoin d'être aidé et consolé. Mais quand on voit un grand pleurer, on est chamboulé. Souvent on croit que c'est de notre faute. C'est pour ça que c'est bien quand on nous explique qu'on y est pour rien.
Ce n'est pas toujours facile de faire confiance. Quand on nous gronde, on refuse parfois de croire que c'est pour notre bien et on ne veut plus avoir confiance dans la personne qui nous gronde, même si, dans le fond, on sait qu'elle a raison. Mais quand on pleure et qu'on nous dit ce qu'il faut faire, c'est bien d'avoir confiance dans la personne qui nous console. Et puis il y a aussi ceux qui racontent n'importe quoi, à ceux-là, on ne peut pas faire confiance.
L'hospitalisation est une aventure difficile à vivre pour un petit enfant. Pour dédramatiser et rassurer les petits lecteurs, tous les stades des interventions sont expliqués par les auteurs.
Quel changement, pour les grands et les petits ! Mine de rien, c'est une aventure de déménager et de faire connaissance avec des gens et des lieux nouveaux. Souvent ça fait grandir.
Les petits ont du mal à prêter: se séparer d'un jouet, d'un doudou, c'est se séparer d'une partie d'eux-mêmes. Apprendre à prêter petit à petit, c'est le premier pas vers la sociabilité.
C'est important avant l'opération de savoir ce qui va nous arriver. Cela dédramatise et cela rend plus fort pour traverser ce moment. Une fois guéri, on se sent fier.